dimanche 23 août 2009

Casablanca, nid d'espions (Maurice Ronet, Sara Montiel, de Henri Decoin, 1963)


Les couleurs sont plaisantes et douces, les personnages s'agitent ou se débattent sans heurt. C'est un film d'espionnage étrange et agréable, plus onirique que classique. C'est peut-être l'espionnage tel qu'il devrait être, un peu comme les westerns américains des années cinquante représentaient l'Ouest tel qu'il n'aura jamais été. D'où, peut-être, ce décalage par rapport aux productions de la même époque : je pense aux premiers James Bond, et à l'homme qui en savait trop d'Hitchcok.
Si l'on ne voit pas les gens suer ou simplement crever de chaud comme dans Key Largo, l'ambiance rend néanmoins bien la chaleur, la peine à progresser, ainsi qu'une indéniable désillusion des personnages.
Revoir : oui, c'est certain.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.

 
Blog