mercredi 7 novembre 2012
Insomnia (Al Pacino, Hilary Swank, de Christopher Nolan, 2002)
Dans Frogger, quelques pixels verts représentant une grenouille devaient sauter de tronc en tronc pour traverser la rivière. Si la grenouille se loupait, elle tombait à l'eau. Insomnia nous présente la version du riche de Frogger : la grenouille est jouée par Al Pacino, et il tombe à l'eau.
Cette ambiance de drave, des troncs flottants et la peur de ne pouvoir respirer sont une trouvaille. Voilà pour le positif.
Que dire de plus ? Que, tout comme Whiteout, ce film exploite l'hostilité naturelle de certains territoires pour pimenter le suspense. Al Pacino joue remarquablement bien. Mais je n'aime pas la manière dont l'Alaska est filmé. Réussir à rendre repoussants les paysages sauvages était peut-être voulu par le réalisateur. Mais moi, j'ai toujours préféré les cadres splendides où se passent des histoires horribles aux cadres horribles où se passent des histoires horribles. Quand tout est repoussant, rien n'est attirant (oui, c'est profond).
Bref ! Le choix des esthétiques, qui me semble être la patte du réalisateur, ne me satisfait pas. Quant à la maigreur du scénario – heureusement sauvé par l'absence de nuit –, elle inquiéterait tout nutritionniste sérieux.
Revoir : non.
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