dimanche 20 février 2011
The square (David Robert, Claire Van der Boon, de Nash Edgerton, 2009)
Petit film noir australien. L'héroïne donne un nouveau visage à la femme fatale, loin de la blonde platine des classiques. Elle veut tout sans rien assumer et elle aurait pu dire, comme dans Rambo 3 « je ne veux pas être responsable ». C'est un peu dommage, car cela rend vachement pâlichon le film noir. Il perd toute son intensité, toute sa toxicité, et il devient un fade fait divers. Le héros est vieux, elle est toute jeune, et je n'accroche pas. Pourtant, dans Le facteur sonne toujours deux fois, Lana Turner incarnait la jeunesse fascinante face à un mari trop âgé, et ça marchait du tonnerre !
Ici, même la fin est convenue, sans la moindre immoralité jubilatoire pour relever le niveau. Dommage dommage dommage !
Et puis, le scénariste aurait dû utiliser le monstre de la rivière, celui qui bouffe le chien. Depuis le début, il nous avait bassinés avec les requins... Dommage à nouveau.
Le Figaro aurait écrit « un film noir, nerveux et sensuel ». Moi, je dirais plutôt : « un film pâlichon, mou et platonique ». Inintéressant, quoi.
Revoir : surtout pas !
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.